. Lecture ~

Alors que j'étais en train de lire "Les Monades Urbaines" de Robert Silverberg, il m'est venue l'idée d'écrire un petit article sur l'homme =), en fait ce roman de science fiction parle d'une surpopulation en l'an 2381, et les hommes s'agglutinent dans des monades, qui sont en fait des buildings géants de plus de 1000 étages! Ce roman, rien que de part la trentaine de pages que j'en ai lu me donne envie de le dévorer, alors que je suis toujours très lent pour lire un livre =) pourtant celui-ci suscite en moi une curiosité quant à l'histoire qui se déroule au fur et à mesure que les pages se tournent =).




Je voulais faire un petit article dans lequel je vais parler de l'homme donc, j'aimerai remettre en question la vie que nous menons de nos jours, on rentre chez soi le soir, avec un seul besoin, celui d'allumer la télévision, ou bien l'ordinateur pour les plus jeunes et aller retrouver nos amis sur internet, n'y a t'il là un certain paradoxe ? nous sommes pressés de rentrer chez nous pour discuter avec nos amis que nous voyons toute la journée ?...
Je pense qu'il faut réapprendre à vivre, les gens se rencontrent sur internet, qui à l'origine, devait servir pour communiquer à distance avec la famille lointaine, échanger des données mais en aucun cas rencontrer quelqu'un ou encore y laisser dépendre sa vie.

Certes il n'y a aucun rapport avec le roman que je lis, si ce n'est celui que j'y vois, celui de l'évolution de l'homme, qui a souvent besoin d'une révolution pour pouvoir continuer. On ne trouve plus le temps de profiter de notre vie, de nos jours les jeunes sont poussés à réussir, On les stimules, beaucoup de jeunes font des classes préparatoires au grandes écoles après le lycée, Enfin, pour ma part mes camarades de terminale S sont vraiment boostés à la réussite, et ils en ont les convictions, ils veulent réussir, ils ont raisons, ils s'en donnent les moyens, car c'est ce qu'il faut.

Combien de personnes passent leur vis a attendre des choses qui n'arriveront jamais ? certains rêvent d'une autre vie, et d'autre d'une qui ne peut être la leur, on se retrouve dans une impasse où tout le monde veut ce qu'il n'a pas et méprise ce qu'il possède. On se retrouve dans une impasse où les échanges se raréfient et dans laquelle tout le monde étouffe par le manque de place que les autre s'empressent d'occuper le plus rapidement possible, le plus largement possible, en débordant pour la plus part, que l'on pourrai qualifier d'avares. De toute façon, c'est comme ça maintenant, on ne sourit plus que pour de l'argent et on oublie souvent les charmes de cette vie dont on nous a fait le dont.

Pour ma part, je trouve une certain évasion dans la musique, qui me fait oublier l'instant d'une chanson, d'une répète, d'un concert toute cette hypocrisie qui nous construit. Un peu comme le seul échappatoire capable de réellement nous sauver ! De ce point de vue on peut comprendre l'utilité de l'art, à condition d'assimiler l'art à la musique, qui est selon un certain consensus, un art a part entière.  Ainsi j'en viens à me poser la question de savoir si l'art ne serait-il pas la seule échappatoire à cette aliénation humaine ?

C'est étonnant ce qu'un simple livre peut faire réfléchir dès les premières pages... Mais encore faut-il qu'il y en ai qui soient là pour les écrire et que d'autre prennent la peine de les lire.